Pourquoi quitter un chemin tout tracé et se lancer dans un projet incertain ? C’est une question que je me suis posée 1000 fois…Cette année aurait dû être ma dernière à la Sorbonne, mais il y a 1 an, j’ai décidé de tout quitter.
Pourquoi ?
Pour suivre ma passion : L’ENTREPRENEURIAT. Étant jeune, j’ai toujours voulu être entrepreneur.
Steve Jobs, Elon Musk,… je voulais leur ressembler. Ils représentaient le changement, l’innovation et la création d’un monde “meilleur”. Mais jamais je n’aurai pensé avoir la chance de me lancer si jeune dans un projet qui me passionne autant.
Dans cet article, je reviens sur mon parcours et mon histoire
Mes premières aventures entrepreneuriales
J’ai toujours aimé l’entrepreunariat.
Ma première expérience était dans le domaine du dropshipping. A l’âge de mes 15 ans, avec mon frère, nous avions eu l’idée d’acheter des mini skates et de les vendre directement sur le Bon coin. Finalement cela s’est avéré compliqué et j’ai abandonné le projet rapidement.
Un an après, toujours avec mon frère nous avons lancé notre marque de vêtement Dou et Quent, nous avions créé des t-shirts avec le nom de chaque quartier parisien. Cette aventure n’a pas très bien marché non plus car on ne maîtrisait pas la partie vente et pub, cela a duré à peine 6 mois.
Bien que ces 2 expériences entrepreneuriales se soient avérées infructueuses, je voulais devenir entrepreneur car je savais que c’était la seule manière de ne pas sacrifier ma liberté.
Après le lycée : la Sorbonne
Après le lycée, je quittais le foyer familial et j’intégrais la Sorbonne. Durant ces 3 années, je voulais créer un projet entrepreneurial en parallèle de mes études.
Au cours de la première année, je n’ai pas réussi à monter un projet concret. Lors de la deuxième année, je voulais vraiment me concentrer sur un projet alors je me suis formé aux côtés de Heroes academy, un programme qui aide les freelances à lancer leur projet.
Grâce à cette formation, j’ai trouvé ce que je voulais faire : freelance vidéo.
Suite à cela, je me levais tôt le matin pour appeler des boîtes de production, boîtes de nuit pour proposer mes services. J’ai vraiment tout appris sur le tas, j’ai passé cette peur d’appeler les gens et de me vendre.
Après une cinquantaine de calls, j’ai reçu mon premier contrat dans une soirée parisienne.
J’étais super heureux.
Mais finalement, je me suis vite aperçu que la vidéo n‘est pas un domaine scalable, on ne peut pas faire beaucoup d’argent avec ce métier.
Le confinement : une chance
Lors du confinement tout s’est arrêté : cours en visio et mon frère est rentré à Paris.
Mais le fait d’avoir eu des cours en visio m’a permis de me libérer du temps et de me consacrer à mes projets. Pendant le confinement, j’aidais les photographes de mariage à obtenir plus de clients.
Honnêtement, je n’y connaissais rien, mais j’ai appelé plein de photographes de mariages et j’ai compris leur vrai problème : les photographes de mariage n’avaient pas assez de clients.
Je n’avais même pas besoin de vendre car ils avaient ce problème.
La naissance de Teliosa
Cependant, nous avons décidé avec mon frère et moi de reprendre un projet commun. Il fallait qu’on associe nos forces ensemble, c’était la naissance de ce qu’allait être plus tard Teliosa. Déjà à ses débuts, la boite fonctionnait bien et je me demandais si je n’allais pas arrêter la Sorbonne pour me consacrer à ce projet à 100 %
Malgré les doutes, je décide de faire ma 3ème année. On arrive en septembre, et je me rends compte que ça ne va pas être une année facile à gérer car les cours ne seront pas en visio. Au fur et à mesure de l’année, cela devenait de plus en plus compliqué car je ne pouvais plus suivre. Heureusement, un ami m’a beaucoup aidé pour les cours et ça m’a permis de me raccrocher à la Sorbonne.
Aujourd’hui, je suis diplômé de la Sorbonne mais j’ai décidé de ne plus continuer mes études.
Conclusion
J’ai toujours voulu être libre et maintenant je le suis. Quand je compare ma vie d’étudiant et maintenant je ne regrette rien, tout le monde est capable de réussir.